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Haiti Liberte: Hebdomadaire Haitien / Haitian weekly news
 

Edition Electronique

Vol. 8, No. 28
Du  Jan  21  au  Jan 27. 2015

Electronic Edition

Kòrdinasyon Desalin: Conférence de presse

 

Jean Claude Duvalier convoqué puis libéré !
 Par Yves Pierre-Louis

...De 1957 à 1986 Haïti a connu le règne d'une dictature la plus longue, la plus sauvage, la plus sanguinaire, la plus horrible de son histoire de plus de 200 ans, celle des Duvalier père et fi ls. François Duvalier a passé 14 ans (1957-1971) à exercer sa dictature criminelle sur le peuple haïtien avec le support des grandes puissances impérialistes et colonialistes, devenues aujourd'hui les « amis d'Haïti ». A sa mort, en 1971, il se fi t succéder à la tête de la présidence à vie par son fi ls, Jean Claude Duvalier, qui, lui-même, a régné durant 15 ans (1971-1986). François et Jean Claude Duvalier ont établi pendant 29 ans un régime dictatorial Par Yves Pierre-Louis

De 1957 à 1986 Haïti a connu le règne d’une dictature la plus longue, la plus sauvage, la plus sanguinaire, la plus horrible de son histoire de plus de 200 ans, celle des Duvalier père et fi ls. François Duvalier a passé 14 ans (1957-1971) à exercer sa dictature criminelle sur le peuple haïtien avec le support des grandes puissances impérialistes et colonialistes, devenues aujourd’hui les « amis d’Haïti ». A sa mort, en 1971, il se fi t succéder à la tête de la présidence à vie par son fi ls, Jean Claude Duvalier, qui, lui-même, a régné durant 15 ans (1971-1986). François et Jean Claude Duvalier ont établi pendant 29 ans un régime dictatorial – «plume ne bouge» – en Haïti et de fait, ils sont successivement responsables de l’emprisonnement, de la mort, de l’assassinat, de la disparition, de la bastonnade, de violation des droits humains de dizaines de milliers d’Haïtiens pour leur opinion politique. Ils sont également responsables de la dilapidation et du détournement d’importantes sommes d’argent du pays, destinées à construire des écoles, des hôpitaux, des routes…

Le 7 Février 1986, sous la pression et le soulèvement populaires, Jean Claude Duvalier quitta le pouvoir pour la France où il a été accueilli avec sa famille et ses richesses. Depuis lors, il menait une vie normale, dans le Sud de la France avec des centaines de millions de dollars volés et/ou détournés des fonds publics.

Le dimanche 16 Janvier 2011, environ 25 ans après, à sa plus grande surprise, le peuple haïtien, qui a horreur des Duvalier, a appris le débarquement de l’ancien dictateur sanguinaire, Jean Claude Duvalier à l’aéroport international de Toussaint Louverture à bord d’un vol d’Air France aux environs de 17 heures avec la complicité des autorités françaises et haïtiennes. Le débarquement de Jean-Claude a soulevé beaucoup de réactions, certaines d’entre elles exigeant son arrestation. Pour Amnesty International, Jean Claude Duvalier doit obligatoirement comparaître par devant la justice pour répondre de multiples actes de violations des droits humains et des crimes odieux, des meurtres et assassinats abominables, planifi és depuis le palais national sous son règne.

A l’époque des Duvalier, l’abomination de ces forfaits avait révolté l’opinion et la conscience citoyenne ce qui a abouti à la révolte du 7 Février 1986. Amnesty International a adressé une requête aux autorités haïtiennes leur demandant de déférer l’ancien dictateur haïtien, Jean Claude Duvalier par devant la justice pour les violations des droits humains commises sous son régime dans les années allant de 1971 à 1986. Le conseiller spécial de cette institution internationale de droits de l’homme, Javier Zunigar a déclaré : « Les violations des droits humains à grande échelle commises systématiquement en Haïti sous le régime Duvalier constituent des crimes contre l’humanité. Haïti doit engager des poursuites contre lui et toutes autres personnes responsables de tels crimes. Les autorités haïtiennes doivent mettre fi n au cycle de l’impunité qui prévaut en Haïti depuis des décennies. Ne pas traduire en justice les responsables ne pourraient qu’entraîner de nouvelles atteintes aux droits humains. »

...D’autres organisations des Droits de l’homme lancent un appel aux autorités haïtiennes pour qu’elles procèdent à l’arrestation immédiate de Jean Claude Duvalier pour que la justice haïtienne puisse l’entendre. Des plaintes ont été depuis belle lurette déposées contre lui, le moment est venu pour que la justice fasse son travail comme le veut la loi. Selon les organisations, les crimes commis sous le régime de fer des Duvalier sont des crimes contre l’humanité et de fait ils sont imprescriptibles. Même pour la morale ces crimes odieux ne peuvent pas être soumises aux prescriptions. Dans une note de presse l’Institut for Justice & Democracy in Haïti (IJDH) et le Bureau des Avocats Internationaux (BAI) dirigés respectivement par Iran, Kurzban, Brian Concannon Junior et Mario Joseph, demandent au gouvernement haïtien de respecter et de faire appliquer les lois de la République, selon le voeu de l’article 136 de la constitution de 1987, en procédant immédiatement à l’arrestation de l’ex-dictateur haïtien. L’IJDH et le BAI ont rappelé que la constitution haïtienne reconnaît le droit de tous les Haïtiens forcés de quitter le pays à retourner sur leur terre natale, mais ceux qui ont commis des crimes doivent en répondre devant la justice. L’IJDH et le BAI disent détenir des documentations juridiques prouvant des actes de criminalité de la tyrannie des Duvalier.

« Un arrêt de 3 Juillet 2009 de la Première Cour de droit public, de la Cour fédérale de la Suisse, qui note que le gouvernement haïtien l’avait informé d’une procédure pénale en cours contre M. Duvalier depuis Juin 2008 ; Un arrêt du tribunal fédéral du district Sud du Floride dans le dossier de Jean-Juste contre Duvalier, noo 86-0459, en date du 8 Janvier 1988, qui a prononcé une condamnation civile contre M. Duvalier pour plus de $ 500 000 000 (U.S) pour son détournement de fonds publics à des fi ns personnelles. Un compte rendu comptable de détournement M. Duvalier de fonds publics mené pour le gouvernement haïtien par un cabinet de comptables des Etats-Unis entre 1986 et 1990, établissant le vol de plus de $ 300 000 000 U.S de fonds publics.

Cette documentation juridique est complétée par un volumineux dossier public des violations des droits humains de M. Duvalier, y compris les tortures et les disparitions d’opposants politiques de la prison de Fort-Dimanche, et les crimes commis par les milices sous le contrôle de M. Duvalier, y compris les Forces Armées d’Haïti et les Volontaires de la Sécurité Nationale (Tonton Macoutes). Les crimes de M. Duvalier ne sont pas prescriptibles. D’après l’article 466, du Code d’Instruction Criminelle de la République d’Haïti, les poursuites pour détournement de fonds ne sont pas prescrites à cause des actes d’instruction et de poursuite qui ont été enclenchés de 1986 à 2008. Les assassinats et tortures politiques ne sont pas prescrits, car ils sont des crimes contre l’humanité, qui sont imprescriptibles selon le droit international. »

Des victimes de la tyrannie des Duvalier, entres autres, des journalistes bien connus de la radio Haïti- Inter ont vivement condamné le débarquement de Jean Claude Duvalier à Port-au-Prince. Ils ont également dénoncé la complicité du gouvernement haïtien, du gouvernement français et de l’Administration d’Obama dans cette affaire. Ils exigent l’arrestation immédiate de Jean Claude Duvalier. Rappelons pour l’histoire et pour tous ceux qui font comprendre qu’on devrait réconcilier la nation haïtienne, le 28 Novembre 1980 sous la dictature de Jean Claude Duvalier, la station de radio Haïti-Inter avec ses journalistes a été vandalisés par les milices surnommés « Tonton macoutes ». On dit souvent « la justice élève une nation ». La nation ne peut pas se réconcilier dans l’injustice et l’impunité.

La femme de feu Jean Léopold Dominique Directeur de radio Haïti- Inter, Michelle Montas se prépare à porter plainte contre Jean-Claude Duvalier devant la justice haïtienne pour la destruction de la station et l’assassinat de ses journalistes. « Notre média a été détruit sur ordre de Jean Claude Duvalier le 28 Novembre 1980. Une dizaine de mes collaborateurs ont été arrêtés à radio Haïti-Inter. Certains d’entre eux ont passé plus d’un mois en prison, d’autres ont été torturés. Je peux aussi parler au nom de ceux qui, le 28 Novembre 1980 ont été arrêtés arbitrairement ou assassiné, parmi eux, Ezéchiel Abellard, Pierre Clitandre, Marcus Garcia, Elsie Ethéart, Jean Robert Hérard, Richard Brisson et la liste est longue. » a-t-elle déclaré.

L’Ambassadeur français en Haïti, Didier Le Bret, qui fait semblant que les autorités françaises n’avaient été informées à aucun moment du retour de Jean Claude Duvalier à Port-au-Prince, a apporté des explications aux micros de la presse : « Jean Claude Duvalier est en possession d’un billet de retour pour Paris, le 20 Janvier. Il a une réservation pour retourner à Paris le 20 Janvier, J’espère qu’il va l’utiliser. Son arrivée dans le contexte actuel n’est pas souhaitable, au moment où on a besoin de calme pour sortir d’une situation politique diffi cile.»

Quoiqu’on dise du débarquement de Jean Claude Duvalier en Haïti dimanche dernier, ni le gouvernement français ni le gouvernement haïtien ne pourraient ne pas être au courant. Jusqu’à présent, deux jours après, le gouvernement Préval/Bellerive n’a pris aucune position offi cielle pour informer la population de la venue de l’ex-dictateur en Haïti. De toute évidence, l’arrivée de Jean Claude à Portau- Prince est une provocation et une insulte pour des centaines de milliers de victimes durant ces 29 ans passés au pouvoir. C’est également un vaste complot de la communauté internationale contre la mémoire du peuple haïtien.

De l’aéroport international Toussaint Louverture, Jean Claude Duvalier a été conduit à l’hôtel Karibe Convention Center, Juvénat, à Pétion-Ville, où il a tenté de rencontrer la presse, lundi 17 Janvier. Les journalistes ont passé toute la journée sans même arriver à voir Jean Claude Duvalier. Depuis lundi soir, des agents de la Police Nationale d’Haïti encerclent les alentours de l’hôtel. Ce mardi 18 Janvier, le commissaire du gouvernement de Portau- Prince, Me. Aristidas Auguste accompagné du juge de paix, Gabriel Ambroise a procédé à l’arrestation de l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier et l’ a conduit au Parquet près le Tribunal de première instance, pour une audition de quelques heures. Apres l’audition, le commissaire du gouvernement a transmis le dossier par devant le juge d’instruction, Me. Carvès Jean pour les suites légales. Tard dans l’après-midi, M. Jean- Claude Duvalier, libre, a pu regagner sa chambre d’hôtel au Karibe Convention Center, toutefois avec instruction de se tenir à la disposition de la Justice.

«plume ne bouge» - en Haïti et de fait, ils sont successivement responsables de l'emprisonnement, de la mort, de l'assassinat, de la disparition, de la bastonnade, de violation des droits humains de dizaines de milliers d'Haïtiens pour leur opinion politique. Ils sont également responsables de la dilapidation et du détournement d'importantes sommes d'argent du pays, destinées à construire des écoles, des hôpitaux, des routes Le 7 Février 1986, sous la pression et le soulèvement populaires, Jean Claude Duvalier quitta le pouvoir pour la France où il a été accueilli avec sa famille et ses richesses. Depuis lors, il menait une vie normale, dans le Sud de la France avec des centaines de millions de dollars volés et/ou détournés des fonds publics.

Le dimanche 16 Janvier 2011, environ 25 ans après, à sa plus grande surprise, le peuple haïtien, qui a horreur des Duvalier, a appris le débarquement de l'ancien dictateur sanguinaire, Jean Claude Duvalier à l'aéroport international de Toussaint Louverture à bord d'un vol d'Air France aux environs de 17 heures avec la complicité des autorités françaises et haïtiennes. Le débarquement de Jean-Claude a soulevé beaucoup de réactions, certaines d'entre elles exigeant son arrestation. Pour Amnesty International, Jean Claude Duvalier doit obligatoirement comparaître par devant la justice pour répondre de multiples actes de violations des droits humains et des crimes odieux, des meurtres et assassinats abominables, planifi és depuis le palais national sous son règne.

A l'époque des Duvalier, l'abomination de ces forfaits avait révolté l'opinion et la conscience citoyenne ce qui a abouti à la révolte du 7 Février 1986. Amnesty International a adressé une requête aux autorités haïtiennes leur demandant de déférer l'ancien dictateur haïtien, Jean Claude Duvalier par devant la justice pour les violations des droits humains commises sous son régime dans les années allant de 1971 à 1986. Le conseiller spécial de cette institution internationale de droits de l'homme, Javier Zunigar a déclaré : « Les violations des droits humains à grande échelle commises systématiquement en Haïti sous le régime Duvalier constituent des crimes contre l'humanité. Haïti doit engager des poursuites contre lui et toutes autres personnes responsables de tels crimes. Les autorités haïtiennes doivent mettre fi n au cycle de l'impunité qui prévaut en Haïti depuis des décennies. Ne pas traduire en justice les responsables ne pourraient qu'entraîner de nouvelles atteintes aux droits humains. »

D'autres organisations des Droits de l'homme lancent un appel aux autorités haïtiennes pour qu'elles procèdent à l'arrestation immédiate de Jean Claude Duvalier pour que la justice haïtienne puisse l'entendre. Des plaintes ont été depuis belle lurette déposées contre lui, le moment est venu pour que la justice fasse son travail comme le veut la loi. Selon les organisations, les crimes commis sous le régime de fer des Duvalier sont des crimes contre l'humanité et de fait ils sont imprescriptibles. Même pour la morale ces crimes odieux ne peuvent pas être soumises aux prescriptions. Dans une note de presse l'Institut for Justice & Democracy in Haïti (IJDH) et le Bureau des Avocats Internationaux (BAI) dirigés respectivement par Iran, Kurzban, Brian Concannon Junior et Mario Joseph, demandent au gouvernement haïtien de respecter et de faire appliquer les lois de la République, selon le voeu de l'article 136 de la constitution de 1987, en procédant immédiatement à l'arrestation de l'ex-dictateur haïtien. L'IJDH et le BAI ont rappelé que la constitution haïtienne reconnaît le droit de tous les Haïtiens forcés de quitter le pays à retourner sur leur terre natale, mais ceux qui ont commis des crimes doivent en répondre devant la justice. L'IJDH et le BAI disent détenir des documentations juridiques prouvant des actes de criminalité de la tyrannie des Duvalier.

« Un arrêt de 3 Juillet 2009 de la Première Cour de droit public, de la Cour fédérale de la Suisse, qui note que le gouvernement haïtien l'avait informé d'une procédure pénale en cours contre M. Duvalier depuis Juin 2008 ; Un arrêt du tribunal fédéral du district Sud du Floride dans le dossier de Jean- Juste contre Duvalier, noo 86-0459, en date du 8 Janvier 1988, qui a prononcé une condamnation civile contre M. Duvalier pour plus de $ 500 000 000 (U.S) pour son détournement de fonds publics à des fi ns personnelles. Un compte rendu comptable de détournement M. Duvalier de fonds publics mené pour le gouvernement haïtien par un cabinet de comptables des Etats-Unis entre 1986 et 1990, établissant le vol de plus de $ 300 000 000 U.S de fonds publics.

Cette documentation juridique est complétée par un volumineux dossier public des violations des droits humains de M. Duvalier, y compris les tortures et les disparitions d'opposants politiques de la prison de Fort-Dimanche, et les crimes commis par les milices sous le contrôle de M. Duvalier, y compris les Forces Armées d'Haïti et les Volontaires de la Sécurité Nationale (Tonton Macoutes). Les crimes de M. Duvalier ne sont pas prescriptibles. D'après l'article 466, du Code d'Instruction Criminelle de la République d'Haïti, les poursuites pour détournement de fonds ne sont pas prescrites à cause des actes d'instruction et de poursuite qui ont été enclenchés de 1986 à 2008. Les assassinats et tortures politiques ne sont pas prescrits, car ils sont des crimes contre l'humanité, qui sont imprescriptibles selon le droit international. »

Des victimes de la tyrannie des Duvalier, entres autres, des journalistes bien connus de la radio Haïti-Inter ont vivement condamné le débarquement de Jean Claude Duvalier à Port-au-Prince. Ils ont également dénoncé la complicité du gouvernement haïtien, du gouvernement français et de l'Administration d'Obama dans cette affaire. Ils exigent l'arrestation immédiate de Jean Claude Duvalier. Rappelons pour l'histoire et pour tous ceux qui font comprendre qu'on devrait réconcilier la nation haïtienne, le 28 Novembre 1980 sous la dictature de Jean Claude Duvalier, la station de radio Haïti-Inter avec ses journalistes a été vandalisés par les milices surnommés « Tonton macoutes ». On dit souvent « la justice élève une nation ». La nation ne peut pas se réconcilier dans l'injustice et l'impunité.

La femme de feu Jean Léopold Dominique Directeur de radio Haïti- Inter, Michelle Montas se prépare à porter plainte contre Jean-Claude Duvalier devant la justice haïtienne pour la destruction de la station et l'assassinat de ses journalistes. « Notre média a été détruit sur ordre de Jean Claude Duvalier le 28 Novembre 1980. Une dizaine de mes collaborateurs ont été arrêtés à radio Haïti-Inter. Certains d'entre eux ont passé plus d'un mois en prison, d'autres ont été torturés. Je peux aussi parler au nom de ceux qui, le 28 Novembre 1980 ont été arrêtés arbitrairement ou assassiné, parmi eux, Ezéchiel Abellard, Pierre Clitandre, Marcus Garcia, Elsie Ethéart, Jean Robert Hérard, Richard Brisson et la liste est longue. » a-t-elle déclaré.

L'Ambassadeur français en Haïti, Didier Le Bret, qui fait semblant que les autorités françaises n'avaient été informées à aucun moment du retour de Jean Claude Duvalier à Port-au-Prince, a apporté des explications aux micros de la presse : « Jean Claude Duvalier est en possession d'un billet de retour pour Paris, le 20 Janvier. Il a une réservation pour retourner à Paris le 20 Janvier, J'espère qu'il va l'utiliser. Son arrivée dans le contexte actuel n'est pas souhaitable, au moment où on a besoin de calme pour sortir d'une situation politique diffi cile.» Quoiqu'on dise du débarquement de Jean Claude Duvalier en Haïti dimanche dernier, ni le gouvernement français ni le gouvernement haïtien ne pourraient ne pas être au courant. Jusqu'à présent, deux jours après, le gouvernement Préval/Bellerive n'a pris aucune position offi cielle pour informer la population de la venue de l'ex-dictateur en Haïti. De toute évidence, l'arrivée de Jean Claude à Port-au-Prince est une provocation et une insulte pour des centaines de milliers de victimes durant ces 29 ans passés au pouvoir. C'est également un vaste complot de la communauté internationale contre la mémoire du peuple haïtien.

De l'aéroport international Toussaint Louverture, Jean Claude Duvalier a été conduit à l'hôtel Karibe Convention Center, Juvénat, à Pétion-Ville, où il a tenté de rencontrer la presse, lundi 17 Janvier. Les journalistes ont passé toute la journée sans même arriver à voir Jean Claude Duvalier. Depuis lundi soir, des agents de la Police Nationale d'Haïti encerclent les alentours de l'hôtel.

Ce mardi 18 Janvier, le commissaire du gouvernement de Portau- Prince, Me. Aristidas Auguste accompagné du juge de paix, Gabriel Ambroise a procédé à l'arrestation de l'ex-dictateur Jean Claude Duvalier et l' a conduit au Parquet près le Tribunal de première instance, pour une audition de quelques heures. Apres l'audition, le commissaire du gouvernement a transmis le dossier par devant le juge d'instruction, Me. Carvès Jean pour les suites légales. Tard dans l'aprèsmidi, M. Jean-Claude Duvalier, libre, a pu regagner sa chambre d'hôtel au Karibe Convention Center, toutefois avec instruction de se tenir à la disposition de la Justice.

 
 
Vol. 4 No. 27 • Du 19 au 25 janvier 2011
 

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